• E comme Emile Guillaumin écrivain paysan ( 2)

     comme MILE GUILLAUMIN ECRIVAIN PAYSAN  ( 2 )               

    Interviews croisées

    A travers cette vidéo "Interviews croisées " de Bernard Farinelli et Antoine Decorps vous connaîtrez la vie d'Emile Guillaumin  écrivain paysan , son oeuvre et les particularités du département de L'Allier concernant le métayage .
    Bernard Farinelli a écrit plusieurs ouvrages sur Emile Guillaumin - "Préceptes pour une vie simple", "Les rêveurs de mieux"-et a réédité son oeuvre ( Editions Acvam, Issoire, 63). Il est président de l'association des Amis d'Emile Guillaumin.
    Antoine Decorps vient d' achever une thèse de Lettres sur "Guillaumin, journaliste des campagnes", à partir des 1500 articles de presse régionale, agricole et nationale, écrits par E. Guillaumin qui constituent un documentaire sociologique de premier plan.

     

    Ci-dessous des photos prises à l'intérieur du musée par Papydompointcom que je remercie 

               

     Emile Guillaumin a habité 3 maisons proches l'une de l'autre à Ygrande.

    Mais c'est dans celle où se trouve le musée qu'il a écrit La Vie d'un Simple appelée au départ Mémoires d'un métayer 

    Certains comparent son buste à celui de Gandhi.

    D'autres Photos prises au musée et des cartes postales anciennes d'Ygrande  dans un prochain article .

       
         
         
       

    E comme Emile Guillaumin écrivain paysan  ( 2)

     
     
         

     

           Buste Emile Guillaumin             
     
        E.Guillaumin écrivait ses livres sur ce bureau    
             
         

               

     
       

     Manuscrit de  "Mémoires d'un Métayer "  devenu LA VIE D'UN SIMPLE 

    Vous aurez cette page extraite du livre dans un prochain article.

               
    Je pourrais vous donner quelques renseignements complémentaires car cette vie de paysan n'est pas très différente de celle des paysans de mon enfance (Je suis petite-fille de métayers et fille d'un métayer devenu fermier )              
                 
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  • Commentaires

    1
    Lundi 17 Février 2014 à 17:50

    tu vas pouvoir vendre tes articles de blog comme Guillaumin vendait ses contes...

    2
    Lundi 17 Février 2014 à 17:51

    Dans le livre , la page manuscrite  est devenue le début du roman "La vie d'un simple " Je vous la mets ici .

    « Je m'appelle Etienne Bertin, mais on m'a toujours nommé « Tiennon ». C'est dans une ferme de la commune d'Agonges, tout près de Bourbon-l'Archambault, que j'ai vu le jour au mois d'octobre 1823. Mon père était métayer dans cette ferme en communauté avec son frère aîné, mon oncle Antoine, dit « Toinot ». Mon père se nommait Gilbert, dont on faisait « Bérot », car c'était la coutume, en ce temps-là, de déformer tous les noms.
    Mon père et son frère ne s'entendaient pas très bien. Mon oncle Toinot avait été soldat sous Napoléon ; il avait fait la campagne de Russie, en était revenu avec les pieds gelés et des douleurs par tout le corps. Depuis, il avait pu se guérir à peu près ; néanmoins, aux brusques changements de température, les douleurs revenaient, assez vives pour l'empêcher de travailler. D'ailleurs, même quand il ne souffrait pas, il préférait aller aux foires, porter les socs au maréchal, ou bien se promener dans les champs, son « gouyard » sur l'épaule, sous couleur de réparer les brèches des haies, que de s'atteler aux besognes suivies. Son séjour à l'armée, le déportant du travail, lui avait donné du goût pour la flânerie et pour la dépense. Avec sa rasade d'eau-de-vie au réveil, sa pipe de terre toujours allumée, ses frais d'auberge, il était de force à utiliser pour son seul agrément tous les bénéfices de l'exploitation...
    Si je raconte ces choses, ce n'est pas que j'aie eu la connaissance de les pouvoir apprécier par moi-même, mais je les ai entendu rapporter bien souvent chez nous. (...) »
    3
    Lundi 17 Février 2014 à 17:57

    Papydom: Mais oui bien sûr ! Mais pour les droits d'auteur , tu es partie prenante sur cet article .Il faudra que tu fixes le prix des photos . Pas sûr que les journaux people seraient intéressés et eux ils payent bien!  Merci .

     

    4
    Danielle34S
    Lundi 17 Février 2014 à 18:23

    Je viens de regarder et surtout écouter avec beaucoup d'attention la vidéo que tu nous présentes et je ne connaissais pas Emile Guillaumin, ce petit paysan-écrivain qui, toute sa vie, a cherché à montrer la réalité de la vie rurale mais n'a jamais quitté sa terre à laquelle il était profondément attaché. Il a laissé une oeuvre fondamentale qui couvre 50 ans de l'histoire de la campagne en France. Lui, l'homme du bocage, le journaliste,le syndicaliste, n'a cessé d'essayer de faire le bien en améliorant les conditions de vie des paysans par l'éducation, c'est un objectif noble et profondément humain. Finalement, toute sa vie il s'est battu pour faire prendre conscience aux paysans, aux métayers, qu'il fallait qu'ils se prennent en charge activement pour se faire respecter. Pourtant, à cette époque là il fallait avoir du courage pour parler, c'était un combat très dur et dangereux, parfois épuisant certainement car il y a ceux qui veulent s'en sortir et ceux qui se laissent "trainer". Enfin c'est comme ça que je comprends le combat de toute sa vie, son idéal... mais tu nous en diras plus je suppose ! Super article vraiment ! Bises Nicole, bonne soirée. Danielle

    5
    Lundi 17 Février 2014 à 18:40

    Danielle 34 ; Voilà ce qui décrit le mieux E.Guillaumin syndicaliste ;

    Émile Guillaumin qui n'est pas tout à fait un paysan comme les autres, s'est voulu un syndicaliste qui mettait l'union au service de l'action et un militant qui voulait changer le monde pour tenter d'améliorer le sort de ces paysans qui, comme lui, menaient une vie rude. Pourtant Émile Guillaumin a toujours refusé d'adhérer à un parti politique.

    Il a pourtant été un homme politique au sens le plus noble du terme — disons plutôt un homme social, rêvant d'améliorer la vie des hommes par la justice, le progrès mais aussi par l'élévation du niveau intellectuel et moral de chacun. L'analyse de sa vie le montre : il y a eu en lui, en quelque manière, une prise de conscience de la classe paysanne dont il voulait rendre les conditions d'existence plus équitables, plus humaines...

     En 1910, il confiait à un ami : « moi-même, je vous avouerai que je n'ai aucun goût pour l'action politique, et que tout en suivant avec sympathie le mouvement socialiste, je ne fais partie d'aucun groupe et n'éprouve pas le besoin de militer dans cette voie. Au reste l'éducation sociale convient mieux à mes aptitudes et à mon tempérament.  »

    6
    daniel63
    Lundi 17 Février 2014 à 19:01

    Très intéressante cette video .

    On retrouve cette volonté d'évoluer dans la société , de s'en sortir ; l'addition des revenus agricoles à ceux du journalisme est celle d'un homme qui compte ce dont il peut disposer pour le lendemain ....

    La référence aux communautés bourguignonnes explique ce besoin de participer au développement de cette société , tout en "restant à sa place" ; ce concept est bien celui de cette époque ...

    Un autre bel article ! 

     

    7
    Lundi 17 Février 2014 à 19:24

    Daniel ; Ce n'était pas un violent , c'est sûr  .Tu sais un vrai gât du Bourbonnais  Ici , une  bonne description de sa vie et de son combat

    8
    Lundi 17 Février 2014 à 19:52

    La bonté est lisible sur le buste de cette homme.

    Tes billets sont toujours très enrichissants, bravo et merci Nicole, ah ,félicitations au photographe aussi ;-).

    Bises.

    9
    Lundi 17 Février 2014 à 20:58

    Voici une présentation drôlement intéressante 

     

    dis, le buste.... il serait pas en chocolat au lait ?

     

    tu crois qu'on pourrait le subtiliser ? 

     

    avec H2O, LN et Simone, ou pourrait tenter le coup

     

    biz de kass

    10
    Mardi 18 Février 2014 à 07:12

    Tu as l'art de présenter et de narrer.


    Superbe page bien documentée.


    Merci Nicole


    Bises

    11
    Mardi 18 Février 2014 à 09:21

    Valérie : Ce buste est très beau et représente bien l'Emile Guillaumin des photos .Cette photo est trés jolie , amha 

    kasss : Depuis que tu es devenu Doc és chocolat , tu en vois partout .Là , tu risques de te casser dents si tu testes.

    J'imagine le commando que tu décris débarquant au musée à Ygrande , dans Pistache évidemment.

    Jackie :J'essaie de vous faire connaître les Bourbonnais célèbres . Y en a bien quelques uns .

    Merci à tous les trois pour vos coms 

    12
    Mardi 18 Février 2014 à 11:28

    Si le buste est vraiment en chocolat au lait, je veux bien tenter le coup avec le club des gourmands, tu sais celui présidé par Kas; C' est vrai qu' il a un faux air de Gandhi.

    Tout ça est fort intéressant, je ne le connaissais pas alors grand merci de me le faire connaître de si belle façon.

    Bises

     

     

    13
    Mardi 18 Février 2014 à 12:37

    Simone : Kas est déçu car pas en chocolat du tout .Le club de Kas c'est le club des 5  Je ris en imaginant la troupe . Par contre Ygrande c'est jouable avec Saint Menoux et pas si loin que ça de chez Kas .

    Et moi qui demandais quelques uns de vos collègues pour les faire bosser en Bourbonnais!!!!Merci Simone

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    14
    Mardi 18 Février 2014 à 16:43

    C'est une personnalité incontournable du bourbonnais, il symbolise la plus grande partie de la population de son époque, les paysans, mais il avait tout de même une éducation et un don pour l'écriture que tous n'avaient pas.

    La vie d'un simple est étudiée dans les écoles mais on parle peu de l'auteur. Félicitations, encore un bel article ! mes compliments aussi au photographe !

    Non seulement des rues, mais un grand chêne porte aussi le nom d'Emile GUILLAUMIN !... c'est pas le cas de tous les grands hommes, mais le bourbonnais est un pays vraiment remarquable dans son ensemble !

    Bises

    15
    Mardi 18 Février 2014 à 18:44

    H2O, La Bourbonnaise des Combrailles : Merci .Tu as raison sur toute la ligne .Le chêne qui porte son nom en forêt de Tronçais doit avoir 350 ans et il est prés du chêne d'un autre poéte et romancier bourbonnais Charles-Louis Philippe .Il y a aussi plusieurs collèges et écoles qui portent le nom d'Emile Guillaumin .

    16
    Mardi 18 Février 2014 à 22:00

    Oui, j'avais oublié les collèges et écoles... C'est seulement l'an dernier que j'ai découvert l'existence de François PERON (cf. vidéo), un personnage marquant de Cerilly.

    Merci, bises et bonne nuit Nicole

    17
    Mardi 18 Février 2014 à 22:33

    H2O : Quand tu es connectée , tu interviens quand tu veux dans mon salon bourbonnais pour ne pas perdre la main pour reprendre le tien un jour.Rassure-toi , je suis dans le même cas que toi pour F. Péron .Je l'ai découvert en lisant des bouquins d'E.Guillaumin .Bonne nuit et bises.

    • Émile Guillaumin (1982), François Péron, enfant du peuple. Voyage de découvertes aux Terres australes. Les Marmousets. Collection régionale. Imprimerie Dole. Moulins (Allier) — L'auteur retrace la vie de Péron, reprend la chronique que celui-ci a rédigée après son retour de voyage. Plus encore qu’aux qualités de naturaliste du savant bourbonnais, Emile Guillaumin est sensible à son observation des tribus sauvages rencontrées, à ses qualités humaines et à son respect de l’être humain dans le primitif, sans pour autant sacrifier en rien aumythe du bon sauvage contraire à ses observations.
    • Georges Rigondet (2002), François Péron, 1775-1810, et l'expédition du Commandant Nicolas Baudin - Les Français à la découverte de l'Australie. Éditions des Cahiers bourbonnais, Charroux. (ISBN 2-85370-175-1).

     

    18
    Mercredi 19 Février 2014 à 17:20
    Epamine

    J'aime beaucoup l'édredon rouge et le couvre-lit en crochet...

    Tant que l'on prononce le nom d'un disparu, il n'est pas tout à fait mort. Donner le nom d'Emile Guillaumin à des établissements scolaires est donc une excellente idée.

    Sourire d'Ep'

    19
    Mercredi 19 Février 2014 à 18:19

    Epamine :Merci .Dans un autre article , tu auras le lit en entier .Des livres sont réédités pour le soixantenaire de sa mort en 2011.Oui, pour le nom, tu as raison.

    20
    Mercredi 19 Février 2014 à 20:18
    eMmA MessanA

    Merci Nicole pour cet article si bien construit et documenté.

    Tu es le reporter du Bourbonnais.

    J'ai bien failli faire la même remarque que notre expert en chocolat.Tu sais, au salon du chocolat il y a souvent de magnifiques sculptures en chocolat et parfois on pourrait s'y méprendre !!

     

    Passe une très belle soirée,

    eMmA

    21
    Mercredi 19 Février 2014 à 20:40

    eMma : Evite de mordre E.Guillaumin si tu viens à Ygrande .L'expert va nous faire voir " La vie en chocolat ".

    J'essaie juste de vous faire un peu connaître cette province souvent oubliée.Belle soirée.

     

    22
    Jeudi 20 Février 2014 à 20:59

    J'adore les témoignages de ces écrivains-paysans.

    Des récits authentiques. Tout y était: le coeur, l'esprit, les mains... le regard sur la terre.

    Tu es fille de métayer... ton regard aussi, doit être particulier.

    Transmets-le à tes petits-enfants!!

    Bonne soirée, Nicole,

    Amitiés,

    Ramon

    23
    Jeudi 20 Février 2014 à 22:57

    c'est un bel hommage à Emile Guillaumin, la conception de ce musée. De bonnes descriptions, bon témoignage de la vie paysanne en Bourbonnais. Il faut espérer que les jeunes soient curieux sur cette vie. Bonne soirée, bises. Renée

    24
    Jeudi 20 Février 2014 à 23:23

    Ramon : Emile Guillaumin c'est une vraie mine d'écrits .Ta phrase "Tout...Terre " résume tout .Des jeunes s'intéressent à son oeuvre .J'ai un regard particulier qui m'a tout d'abord fait rejeter en bloc le travail de la terre et qui m'a donné de la "niaque " pour étudier .Mais je n'ai jamais renié mes origines .Tu sais ce que c'est que de "vouloir s'en sortir à tout prix " et tu l 'expliques très bien dans ta biographie de blog.

    Mes petits -enfants prennent cela comme une légende, je pense .Ils ne peuvent pas imaginer la vie paysanne des années 50. Enfin, ce n'était pas Zola! Félicitations pour la sortie de ton livre chez France Loisirs.

    25
    Jeudi 20 Février 2014 à 23:40

    @ TOUS

     

    "Le jeune garçon fréquenta l'école du village jusqu'à sa première communion. Il travaillait bien et l'instituteur, comme le curé, souhaitaient "pousser" l'enfant. Mais cela signifiait l'internat à Moulins, et, même avec une bourse, la charge serait lourde. Émile Guillaumin, timide et gauche, gêné par un léger défaut de prononciation qui devint pour lui un "complexe", presque une obsession, eut peur de l'inconnu et préféra rester chez ses parents, pour apprendre le métier de cultivateur, en étant gardien de moutons et de cochons, puis laboureur.

    Délaissant les jeux et les sorties bruyantes de ses camarades, Émile Guillaumin lisait Le Courrier de l'Allier, journal local que recevait son père, puis, à treize ans, des livres trouvés au grenier de la ferme, enfin des ouvrages qu'il achetait avec ses économies. Ce serait par Pêcheur d'Islande, qui parut en feuilleton, qu'il aurait eu la révélation de la beauté littéraire, ce qui le poussa à écrire. En 1893 parut son premier poème, en 1895 sa première prose, l'un et l'autre dans La Quinzaine bourbonnaise, sous le pseudonyme de "Max Audier" .Plus ici 

    26
    Jeudi 20 Février 2014 à 23:47

    Campanule ; Merci.Ce musée , dans la maison où il a écrit "La vie d'un simple " est une excellente réalisation .Les jeunes bourbonnais le connaissent .Mais eux doivent aller plus longtemps à l'école que lui , c'est sûr .Mais le certificat d"études de l'époque où il fut premier de son canton avait une certaine valeur .Bonne nuit  

    27
    daniel63
    Vendredi 21 Février 2014 à 07:47

     

     "Mes petits -enfants prennent cela comme une légende, je pense .Ils ne peuvent pas imaginer la vie paysanne des années 50. "

    Et j'aurais dit jusqu'au début des années 60 ...J'ai connu plusieurs gars qui auraient pu continuer les études après le brevet ; les parents pensaient ne pas pouvoir assumer , ou avaient besoin d'eux sur la ferme ; certains s'en sont tiré autrement , d'autres non ... Il ne faut pas désespérer des petits-enfants ; la vie de leurs parents risque de les faire hésiter au moment de choisir une voie ....Qui vivra verra !

    28
    Vendredi 21 Février 2014 à 08:28

    Ce  n'est  pas une  légende ,  c'est  la  vie   de  cet  écrivain  Bourbonnais que  tu   relates  avec  talent !

     

    Tu  es  douée , ta  note  est  enrichissante , surtout  pour  les  amis  de  ta  région  !

    Merci   Nicole  pour  tes  amicales   visites     , bonne  journée  ! Bises   de Loubéjac !  huguette 

    29
    Vendredi 21 Février 2014 à 11:00

    Huguette :Merci .Oui , ok avec toi .Mais pour mes petits enfants, un peu une légende cette vie paysanne.Les amis Bourbonnais le connaissent bien un peu quand même , surtout avec le nom des rues , des écoles comme disait H2O.Bonne journée ensoleillée à Loubéjac

    30
    Vendredi 21 Février 2014 à 11:30

    Daniel 63 : Merci .Je viens de chercher la date obligatoire de l'école jusqu'à 16 ans .C'était  janvier 1959 , mais pour les enfants de 6 ans.Et voici la suite:

     l'ordonnance dispose dans son article premier que "l'instruction est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans révolus pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, qui atteindront l'âge de six ans à compter du 1er janvier 1959"1. Cette précision fait qu'elle ne sera pleinement effective pour tous qu’à partir de 19672. Pour gérer l'augmentation du nombre d'élèves dans les écoles, son application fut ainsi étalée sur huit ans.( source wikipédia )

    " Aller aux écoles "était plus facile dans ta petite ville bourbonnaise car tu avais un , voire deux collèges.Mais pour mon "coin de bouchures " c'était l'expédition car pas de collège à proximité et pas de ramassage .Donc internat obligatoire .Très peu de gens ont continué des études jusqu'au brevet .En effet , l'internat coûtait cher, demander des bourses pas vraiment dans la "culture de l'époque ".Et partir avant 12 ans , année de la Communion solennelle , impensable !

    Si j'ai pu faire quelques études , c'est parce que j'ai eu un instit qui a pris son bâton de pélerin pour venir " harceler " gentiment mes parents jusqu'à ce qu'ils acceptent mon départ .Je n'étais pas la seule dans ce cas , d'ailleurs .Ce brave instit , disparu aujourd'hui a réussi à expédier ma meilleure amie , avec moi en sixième.Bien sûr , il y avait encore la barrière de l'examen d'entrée en sixième à franchir ( peut-être la dernière année où il a existé quand je suis entrée ) .Pour l'école ménagére à plein temps , pendant 3 ans , même "cirque" avec problèmes d'internat .Il y avait des cours d'agriculture en hiver sanctionnés par un diplôme .

    Oui, les parents avaient besoin des bras des garçons à la ferme .En général , les fermiers licenciaient leur "domestique " agricole pour les 14 ans de leur fils.

     

     

     

     

    31
    daniel63
    Samedi 22 Février 2014 à 06:39

    Oui , plus facile d'être externe sur place et d'aller au brevet quand on habitait près d'un collège .

    Dans une classe , il devait y avoir un tiers d'externe , un tiers d'internes de la campagne et un tiers de la ville , grosso modo . Mais , par la suite , j'ai appris que le prix des pensions , dans ce collège libre , était modulé à l'époque , suivant les familles ... 

    32
    Samedi 22 Février 2014 à 07:59

    Daniel 63 : Les bourses n'existaient pas pour les collèges libres , je pense. Pour les villages de montagne un peu éloignés , ce collège avec internat devait être précieux .Et oui, le Brevet ouvrait encore des portes !

     

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