• Terminale en lycée de jeunes filles

    La Terminale de la Chtite Gâte en lycée de jeunes filles 

    La Ch'tite gâte, pour son retour sur blog , passe à l'année la plus marquante de toute sa scolarité.Elle repense à cette année 1962-63 car elle a deux petits enfants qui ont  passé le bac cette année et prennent demain  le chemin de la Fac pour rencontrer leurs tuteurs.Ce nouveau monde qu'ils rencontreront demain, la Chtite Gâte l'a rencontré en Terminale

    Depuis la sixième, la ch'tite gâte était interne dans un lycée mixte.Mais à l'époque ce lycée n'avait pas encore de classes terminales. Donc elle a dû intégrer un lycée de Jeunes Filles d'une des 3 plus grandes villes de l'Allier.Elle est partie là- bas avec une amie d'enfance de son village.  

    La Chtite gâte va vous raconter quelques anecdotes de cette année-là:

    "A l'internat jusqu'en fin de première, nous étions évidemment  entre filles .Mais l'ambiance était excellente car dans la journée, nous étions en classe avec les garçons .Nous réglions nos différends à coups de g.....Nous étions en dortoirs de 25 , sans douche .Ce n'était pas grave.Les douches,on ne connaissait pas .

    Avant la rentrée 1962, nos parents avaient été convoqués par la directrice et avaient subi un questionnaire très précis nous concernant mon amie d'enfance et moi : " Depuis quel âge , vos 2 filles sont elles amies et habitent elles le même village? 

    - Depuis l'âge de 9 ans , avaient répondu nos parents !

    - Bien , reprit la directrice. Donc je les mettrai dans une des quelques chambres à

    2 lits ".L'internat était dans un ancien hôtel et les chambres pour 3 ou 4 lits , en général.

    Nous étions ravies.

    Mais ni nos parents, ni nous n'avions compris la raison de cet interrogatoire et convocation.

    La rentrée arrive . Nous avions installé nos affaires dans les chambres , la veille .Une fiche , accrochée dans la chambre , nous indiquait que notre jour de douche (à mon amie et à moi ) serait le vendredi à 6h30 du matin . J'ai oublié combien il y avait de salles de douches .

    La rentrée arrive .Nous étions dans des classes différentes car ma copine était en Philosophie et moi en Mathématiques Elémentaires .On le savait le nom de nos classes!!! happy Nos mères avaient dû broder sur la poche supérieure de nos blouses bleues d'uniforme nos noms et prénoms et le nom de notre classe en entier.Ceci pour qu'on puisse nous identifier au premier coup d'oeil en classe , dans les couloirs ... Ceci nous avait bien agacées car nous avions l'impression d'être marquées pour aller à la foire .

    Les premiers jours de classe se passent .Nos profs étaient comme ceux que nous avions connus avant .Mais l'ambiance générale de la classe fort déplaisante pour nous, les Nouvelles. La plupart des élèves se connaissaient depuis la sixième, habituées à être entre filles .

    Au bout d'un mois ,  je me disais que rester là un an serait dur .J'avais envisagé de dire à mes parents que je voulais quitter ce lycée et préparer le bac seule , en candidate libre.

    A l'époque, on pouvait travailler avec le premier bac ( examen très complet ) .Donc , avec mon amie , nous avons envoyé des lettres pour trouver une place de "pionne " et pouvoir passer le bac en candidate libre .Nous avons eu des réponses positives mais dans des départements très éloignés . Le lieu le plus proche pour moi était La Souterraine dans la Creuse .

    Finalement, nous avons décidé de garder ces postes sous le coude au cas où nous échouerions au bac.

    Bien vite, nous sommes  allées de découverte en découverte dans ce lieu .

    Nous découvrîmes que quelques filles sont plus que copines de classe .Et nous, pauvres dindes de lycée mixte, venions d'apprendre le mot " Lesbienne " qui ne faisait partie ni de notre vocabulaire, ni de notre connaissance. Nous découvrîmes aussi , en allant prendre un bus le samedi que deux de nos profs ( des dames ) vivaient  ensemble et plus car affinités. Donc, les cancans de l'internat étaient vrais en ce qui les concernait. Nous étions 2 cloches ignorantes .J'arrête sur ce sujet .

    Notre cour de récréation était un coin de parc de la ville entouré par une sorte de grille .Pas de plan vigipirate à l'époque et les gens passaient près de notre cour. Mais nous avons eu droit pour ces raisons à une colère noire de notre directrice .Colère inoubliable !

    Le bagad de Lann Bihoué était pour quelques jours dans la ville. Et un soir ( récré après le repas ) quelques marins musiciens viennent se promener dans le parc et nous parlent à travers la  grille ( un peu comme au zoo ).Nous parlions de Bretagne depuis un instant avec eux, lorsque la directrice, la surveillante générale sont arrivées comme des furies en nous donnant l'ordre de rentrer immédiatement en études. Nous obéissons immédiatement et là , nous prenons " l'engueulade " de notre vie ( c'est le seul mot qui convient ).Nous n'avions pas le droit de répondre à ces jeunes marins et nous avons appris que nous n'aurions plus de récréations tant que les marins  seraient dans la ville .Quatre jours barricadés à l'intérieur d'un lycée à étages , sauf le soir pour regagner notre internat en rang 2 par 2 qui devait se trouver à 200 m. Et là, nous étions sous haute protection pour le trajet :la surveillante générale venait en renfort 

    Je pourrais raconter d'autres anecdotes mais ne veux blesser personne . 1962 était aussi l'année où quelques filles étaient là, incognito. Nous ignorions leur nom .Elles arrivaient d'Algérie où  leur père avait des postes sensibles.Lesquels ? 

    Bien sûr , d'autres filles arrivant d'Algérie vivaient comme nous à l'internat , dépaysées par ce nouveau lieu.Normal!

    Ces souvenirs me font sourire maintenant .Ce lycée de jeunes filles est devenu un collège mixte . Et j'ai appris , il y a 3 ans, qu'il fut le siège du Ministére de l'intérieur entre 1940 et 1944. Mais à l'époque, nous l'ignorions."

    La Chtite Gâte a quitté ce lieu, avec joie, en 1963.

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 19 Août 2018 à 16:30
    Bravo pour ton retour
      • Lundi 20 Août 2018 à 09:01

        Merci beaucoup .

    2
    Dimanche 19 Août 2018 à 16:54

    Merci Nicole pour ces souvenirs d'école qui sont aussi des souvenirs de l'histoire de France et de la société de ces années déterminantes.
    Toute une vie "dans et hors les murs", vie dont l'institution voulait, assez hypocritement, vous "protéger"...

      • Lundi 20 Août 2018 à 09:10

        Merci Yanik .J'avais 6 ans d'internat derrière moi dans un plus petit lycée.Et la discipline ne m'avait pas posé de problémes .L'ambiance était super

        .Mais là , dans ce lycée,  je ne sais pas trop de qui ou de quoi , on voulait nous protéger. Maintenant , les écoles sont mixtes en général ( je parle des cours :-)  ). Le résultat de cette année en lycée de jeunes filles fut que j'ai refusé d'enseigner en écoles primaires non mixtes comme il y en avait encore quelques unes à mes débuts.

        Evidemment , je ne disais rien à mes parents . Je leur en ai parlé beaucoup plus tard .

    3
    daniel63
    Dimanche 19 Août 2018 à 19:38

    Il se trouve que j'étais aussi dans un établissement scolaire de cette ville cette année-là ! Nous aurions pu nous rencontrer en allant prendre le bus !yes

    Mais les établissements privés acceptaient les pieds noirs arrivant alors que lycées et "collèges" refusaient d'avoir plus de 30 élèves par classe ... Du coup , 60 dans ma classe ! J'ai connu aussi des gens sous des noms d'emprunt ...

    Étonnant que tu n'aies point connu dans ton village de couples de "vieilles demoiselles" ...La guerre de 14 en avait laissé un bon nombre sur le carreau . 

    La directrice avait peut-être craint que les marins vous initient au biniou , chose inenvisageable au pays de la cabrette ! 

    Ben oui , les temps ont changé , en bien ou en mal , je ne sais pas ....Mais il est vrai que nous aspirions à avoir un peu plus de liberté ....

    Bon retour sur le net !

     

     

     

      • Lundi 20 Août 2018 à 09:25

        Merci Daniel .Cette année là, j'aurais pu te rencontrer à l'arrêt de bus .D'ailleurs , on s'est peut-être croisés.Mais nous avions 15 min pour signer le cahier de sortie , prendre la valise et aller jusqu'au bus qui nous attendait à la gare routière de l'époque.De plus , la surgé venait souvent errer là pour voir si nous prenions bien les bus ;-)

        Les noms d'emprunt ont été fréquents cette année -là .Une obligation, je pense !

        Ben non, dans mon village , pas de "vieilles demoiselles " comme tu cites. J'avais connu un couple de messieurs dans un autre village.Donc pas naïve pour le masculinhappy C'est vrai que tu habitais une petite ville par rapport à mon village de 300 habitants .

        Ah , t'as trouvé pourquoi la Directrice redoutait les sympas marins happyOn pouvait leur apprendre la vielle aussi !yes

         

         

    4
    Simone
    Dimanche 19 Août 2018 à 20:25

    Eh bien tu sais, j'ai eu cet article par hasard, car envoyé sur free, et c'est le 9ème mail qui arrive depuis le….21 avril. J'aurais été fort marrie de le rater, je n'ai jamais été en internat, alors tu penses si ça m'a intéressée ! Et ça m'a fait sourire aussi, en 62 j'étais déjà en fac, donc je suis plus vieille que toi. Zut alors !!!arf

    Pour ton prochain article, please, envoie le moi sur mon autre adresse que tu connais bien

    Bisous...Chtite Gâte

      • Lundi 20 Août 2018 à 09:36

        Merci Simone.Chic ! si ta messagerie free fonctionne de nouveau . L'internat , c'était super sauf cette année là.J'en reparlerai d'ailleurs de mes 6 autres années d'internat et pourquoi nous avions dû y aller avec mon amie d'enfance.

        Avec mon amie , nous n'avions eu le droit d'entrer en sixième qu'à 12 ans car nos parents voulaient que nous ayons fait notre communion solennelle avant .Et nous sommes les 2 premières filles du village à avoir fait des études secondaires.Merci à nos parents et à notre instituteur ! Donc, rassure -toi, tu n'es pas vieille !happy

        Oui, pour l'envoi sur l'autre adresse . Bisous Dame du Médoc !

    5
    Lundi 20 Août 2018 à 08:43
    Francis

    Une école où l'apprentissage de la vie s'ouvre à d'autres horizons, multipliant les rencontres, les expériences, les épreuves, bravant et inquiétant parfois les prévisions parentales... vive la collectivité (bien pensée) !
    Je n'ai pas connu l'internat, mais les vacances collectives bien pensées, si... et le Service militaire aussi : grande expérience, dure et riche comme l'internat qui s'impose peut-être ?
    Merci pour ce récit Nicole, et plein de plaisirs, d'interrogations, de réussites à tes jeunes. 

      • Lundi 20 Août 2018 à 09:45

        Merci Francis .Interne depuis la sixième car pas de ramassage scolaire à l'époque et nous étions loin des lycées .Mon père a eu sa première voiture quand j'avais 13 ans et nos parents n'allaient pas faire 25 kms puis 50 kms (en terminale) .Je raconterai l'épopée de notre entrée en sixième de l'époque .L'internat , j'aimais bien , sauf cette année là .Depuis ce temps , des CEG plus proches ont ouvert évidemment et le ramassage scolaire fonctionne .

        Merci pour mes jeunes qui vont devoir "bosser " dur smile pour intégrer la classe de leur choix  dans un an .

    6
    Lundi 20 Août 2018 à 19:46

    ah ah , ça fait longtemps qu'on n'avait ps lu la suite des aventures de la chtite gâte au pays des bouchures !

    un jour tu vas les rassembler et en faire un bouquin,  j'en suis sûr !

    je sens que tu prends le rythme qui convient

    félicitations.

      • Mardi 21 Août 2018 à 10:19

        Merci Khaz .J'avais quelques problèmes pour taper un texte long.

        Je ne ferai pas de bouquin car ensuite , il faudrait le vendre . Le texte que j'avais écrit sur mon père et la guerre a paru dans le Journal des combattants , mais après son décés , alors qu'il attendait tant cette parution .

        Là , j'ai sauté une partie de "ma vie de Chtite gâte des bouchures  " mais je reviendrai en arrière. Belle journée

    7
    Mardi 21 Août 2018 à 00:17

    Heureux de retrouver les aventures de la Ch'tite Gâte. Je ne suis pas le seul à avoir fait une pause blogosphère....

    En lisant ces anecdotes avec plaisir, j'ai repensé à mes quelques années d'internat à la fin des années 80 (je suis un jeunot smile) et je dois avouer que je n'ai pas de telles histoires à raconter.

    Et l'ambiance dans cet internat était réellement cool. Pas de surveillant général ni de pion pour nous enguirlander ! Je me souviens même d'un pion qui participait à certains de nos chahuts nocturnes. smile Ça devait le rajeunir...

      • Mardi 21 Août 2018 à 10:31

        Lannic : Merci Le Jeunot :-). Je n'ai que mon année de terminale vraiment marquante .Le lycée où j'étais jusqu'en fin de première ne m'a laissé que des bons souvenirs d'internat et pas de surgé non plus!!!!Par contre , j'ai été  par la suite " pionne " dans ce lycée où j'avais passé 6 ans .Quelques jours avant les vacances de Noêl , j'ai bien entendu bruits et chuchotements dans le dortoir .Je ne suis pas intervenue car les filles perpétuaient une coutume de mon époque : " Faire une sorte de réveillon dans le dortoir " .Et le lendemain matin, elles furent très surprises quand je leur ai demandé si elles avaient bien réveillonné .happy Là , j 'avais fait des batailles de polochons en étant interne et j'en aurais bien refait avec elles .happy

         

    8
    Ramon
    Vendredi 24 Août 2018 à 15:16

    C'était donc le ministère de l'Intérieur? Bizarre que personne ne l'ait évoqué en 1962… l'événement ne datait que de 20 ans! En tout cas, bravo pour cette description si vivante de l'ambiance "internat". Au fait, es-tu devenue pionne? Bon WE.

      • Vendredi 24 Août 2018 à 18:38

        Ramon : J'étais arrivée dans cette ville à 50km de chez moi . La période de 1940  à 1944, personne n'en parlait pas plus que de la guerre d'Algérie .Ce lycée était un ancien hôtel réquisitionné comme les autres de la ville par le gouvernement de l'Etat français .De même , on ne nous parlait pas de la guerre d'Algérie .

        Oui, j'ai été pionne dans le lycée où j'avais passé mes années d'internat de la sixième à la première .J'étais pionne-instit , ce qui ne doit plus exister .Pionne d'internat et remplacement d'instits ou de profs les premiers jours de leur absence .Ce genre de poste était bien car les élèves ne restaient pas sans enseignant.

        .Mais je ne suis jamais partie dans la Creuse , mon refuge si j'avais pris la tangente de ce lycée de jeunes

        filles ou si j'avais échoué au bac.Bon week end 

    9
    Vendredi 31 Août 2018 à 17:28
    renejeanine

    Bonjour chère Ch'tite Gâte, heureux de te retrouver...emouvant ton temoignage ! j'imagine, les difficultés que vous avez eu pauvres filles venant de la campagne, avec des filles de la ville ...je n'ai pas eu cette chance, n'ayant pas fréquenté ni collège, ni lycée, j'ai terminé mes études à 13ans, lors de l'invasion des allemands , et ne connaissant personne  à Moulins, la ville la plus proche , mais en zone occupée... si tu parles du Ministère de l'Intérieur de Petain, , je suppose donc que tu étais à Vichy ! oui il y a beaucoup de choses , que nous ne connaissions pas, que vous ne connaissiez pas et on voulait vous protéger, beaucoup d'hypocrisie dans ces attitudes, je suis heureux de voir que tu as pu terminer tes études, passer ton bac et devenir institutrice, moi j'ai du attendre la libération pour reprendre des etudes par correspondance, sans Bac, finalement je m'ene suis bien tiré ! j'espère que tu vas bien, moi ça va, 91ans samedi dernier !! je viendra faire un tour dans l'Allier, à la Toussaint ... porte toi bien, bonne fin de semaine, et grosses bises la Ch'tite Gâte ! 

      • Vendredi 31 Août 2018 à 17:54

        René Jeannine : Avec un peu de retard, Bon anniversaire .Je vais aller sur ton blog. Des  études jusqu'à 13 ans c'est déjà pas mal .Mon père et ma mère ont quitté l'école à 12 ans .

        C'est déjà heureux que j'ai pu faire des études .Avec mon amie, nous étions les 2 premières filles du village à envisager le collège et le bac .Certaines étaient allées à l'école ménagère .

        Bien joué pour la ville .Je te souhaite le meilleur après cet anniversaire . "Y te fas das grousses biches "happy

    10
    Cornus
    Lundi 3 Septembre 2018 à 21:52

    Sympathiques anecdotes. Tu sais, les histoires de douches bien rares, mon épouse a vécu ça à peu près 25 ans après dans un pensionnat avec des religieuses en Bretagne. Il faut dire, que c'était encore moins évolué que dans l'Allier, les conditions matérielles même un peu scandaleuses pour qui avait des problèmes de santé.

      • Mercredi 12 Septembre 2018 à 09:34

        Cornus : En terminale , je voyais ma première douche .Pas de douche dans l'internat avant , ni chez mes parents qui ont eu une douche et salle d'eau en 1978.

        Mais , par contre ,à l'âge de Fromfrom, les douches étaient courantes .A la dure , chez les Bretons :-).Bonne journée Cornus

    11
    Mardi 11 Septembre 2018 à 16:26

    Bonjour ALN,

    J'aime lire ton passé. Je l'ai lu plusieurs fois, j'aime te lire. Tout a bien changé aujourd'hui.

    La petite anecdote avec les marins me fait sourire et tu racontes si bien que je voyais la scène. D'ailleurs, tout le long de ton récit, je vois à travers tes lignes. C'est toujours agréable de te lire.

    Tu as été longtemps sans publier, j'espère te relire bientôt. 

    Bon après-midi.

    12
    Mercredi 12 Septembre 2018 à 09:41

    Marie -Jo : Merci .Je n'ai pas publié pendant longtemps car problèmes de santé et de vue avec une saleté de médoc dont on a assez parlé et  avec lequel la ministre de la santé s'est bien fichue de nous ...

    Eh oui, les marins venaient errer vers le lycée de Jeunes Filles , mais se promenaient dans les parcs aussi .Nous aurions pu apprendre plein de choses sur la Bretagne , la musique bretonne .Je me souviens qu'ils voulaient venir jouer vers le lycée pendant une répétition .Punaise , que cette directrice était ch...happy

    Bonne journée Marie-Jo 

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